La belle du port
Année : 1988
Paroles : Maryse Wolinski
Musique : Diane Tell
Editions : Tuta music inc.
Les paroles de la chanson
Elle roulait en Jaguar
S’habillait en léopard
S’inondait de Shalimar
La belle du port
Et aimait au Joe’s bar
Elle avait un vieux goût pour la canaille
Elle y laissait ses sous et la pagaille
Elle fréquentait le port du crépuscule
Au bout de la nuit encore dans le seul bouge
Le pire où la vie bascule entre deux mers
Celui des marins rouges ivres et amers
Un soir où le vent balayait le ciel où
Dans les vapeurs le flou
Le bouge frémissait
Avec ses yeux mi-clos évaporés
D’un léger battement de cils d’un regard subtil
Elle désigna le matelot (un géant blond)
Qui se leva d’un bond tout chaviré
Elle roulait en Jaguar la belle du port
S’habillait en léopard
S’inondait d’Shalimar la belle du port
Et aimait au Joe’s bar la belle du port
Ils montèrent dans la chambre
Elle préférait la 9 où s’exhalait un parfum d’ambre
Un collier qu’un marin de passage
Dont c’était le seul bagage un marocain avait laissé en gage
Elle se dénuda et se glissa sous les draps
Place aux ébats
Elle roulait en Jaguar la belle du port
S’habillait en léopard
S’inondait d’Shalimar la belle du port
Et aimait au Joe’s bar la belle du port
Dans les bras du grand blond sur son beau corps
Doré dans le bouge du port elle a vécu divine l’ultime frisson
Et sur son testament le dernier amant
Héritait de sa fortune au clair de lune
Le grand blond rêvait encore
Elle était cousue d’or la belle du port
Elle était cousue d’or la belle du port